Dans la Description de l'Égypte, l'Histoire naturelle comprend deux volumes de texte et trois volumes de planches, Vertébrés, Invertébrés, Botanique et Géologie.
p. 4 et seq. : description du Polypère bichir :
« Il n'y a guère que l'ornithorhynque qu'on pourrait placer sur la même ligne, pour la singularité de ses formes.
Le bichir paraît en effet comme un composé d'élémens qu'on ne rencontre que dans des animaux plus différens les uns des autres : il tient des serpens par son port, sa forme allongée et la nature de ses tégumens ; des cétacés, en ce qu'il est pourvu d'évens ou d'ouvertures dans le crâne, par où s'échappe l'eau qui a été portée sur les branchies ; et des quadrupèdes, par des extrémités analogues aux leurs, les nageoires ventrales et pectorales étant placées à la suite de prolongations charnues. »
Constatant dans son Discours sur la représentation des roches de l'Égypte et de l'Arabie par la gravure, et sur son utilité dans les arts et dans la géologie que la géologie manque d'une classification et d'une nomenclature suffisamment précises, et que la gravure pourrait y suppléer, Rozière a particulièrement veillé à la réalisation de ses 15 planches de géologie, représentant 112 échantillons. Les dessins sont principalement d'un ancien professeur de l'École des mines, Cloquet ; les gravures mêlent différents procédés « la taille, le pointillé et la pointe sèche » ; toutes les planches sont imprimées en couleur, suivant le procédé de Redouté, puis retouchées au pinceau.
>>> L'exemplaire de Cuvier